samedi 14 février 2009

2 - La raison de ce BLOG plein de vérités et de mauvaise foi mêlées

La petite chapelle jouxtant l'école Saint-Riquier, un lieu intime et cher qui m'a inspiré tant de textes... (Photo prise en décembre 2005)

La raison est pure et simple, claire et nette, et pourra même sembler bien légère à certains d'entre vous : le refus de monsieur Philippe Trunet, ancien surveillant général et professeur (à la retraite) de l'actuel lycée professionnel Saint-Riquier de m'ajouter dans sa liste de contacts sur le site COPAINSDAVANT.

La cause du rejet de celui qui fut son ancien élève ? Je suppose qu'elle ne se trouve pas ailleurs que dans ces quelques lignes hautement vexatoires mais loyales de ma présentation sur le site COPAINSDAVANTS :

Le nombre d'élèves passant dans une carrière de professeur est plutôt élevé. Comment les enseignants peuvent-ils se souvenir de chacun de leurs anciens élèves, sachant que dans leur carrière ils défilent par milliers ? Profs d'Amiens, vous ne vous rappelez pas de moi ? Moi je garde un drôle de souvenir de ces espèces de jansénistes pleins d'idéal rigoriste mais à peu près dénués de chaleur humaine. Les abbés et prêtres qui nous gouvernaient là-bas excellaient dans leur strict domaine : l'enseignement religieux théorique. Mais pour ce qui est de l'exemple d'amour concret, mieux valait chercher ailleurs les modèles... Ce sont des détails qui marquent. c'est ce que j'ai surtout retenu de mon passage à Amiens. Je n'ai cependant pas de rancoeur envers ces théoriciens de l'amour qui montraient avec zèle toute leur chrétienne froideur à l'endroit de leurs jeunes ouailles (l'abbé Bernier, l'abbé Laurent et feue madame Trunet pour les bien citer, à Saint-Riquier et Saint-Acheul).

Cette mise à l'écart de ma belle personne de la part de monsieur Philippe Trunet est finalement salutaire : voilà une superbe occasion de m'étendre encore un peu plus sur le NET avec mes textes izarriens !

Raphaël Zacharie de IZARRA

Et je rends cependant un juste hommage à ces précepteurs qui m'édifièrent dans la rectitude chrétienne, la noblesse d'âme et la hauteur d'esprit. Ce qui ne m'interdit pas, par ailleurs, de les mettre en scène dans mes souvenirs (vagues ou précis) à travers mon plus féroce humour... Non dénué de tendresse.

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